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Un dimanche matin à Marseille : Béranger
En deux mots
Jean-Pierre Bacri dans un drame social. Un film culte !
Synopsis
Béranger, la cinquantaine, prépare son repas de dimanche midi. On sonne à sa porte. Zora Médioui, une voisine, a reçu une lettre...
Pour aller plus loin
C’est dans le cadre de l’association de lutte contre le VIH et les hépatites virales Aides Provence que Mario Fanfani a réalisé en 1998 trois courts métrages intitulés Un dimanche matin à Marseille. Trois portraits, trois tranches de vie, portant le prénom du personnage central, confronté à un autre, et à la réalité de la maladie. Il y a Catherine, il y a Renaud et il y a Béranger.
Jean-Pierre Bacri incarne ici le protagoniste, tranquillement installé dans la cuisine de son appartement marseillais en cette matinée dominicale, et soudain dérangé par une voisine de palier, campée par Fatiha Cheriguene, qui a besoin d’aide pour lire un courrier qu’elle a reçu. D’une conversation anodine reportée à plus tard, car la compagne de Béranger est absente, le récit bascule vers un partage humain dans un moment difficile.
Les décors sont simples : la cuisine et l’entrée de l’appartement, puis l’allée extérieure et ouverte, desservant les différents logements de l’étage, avec vue sur les plaines de l’agglomération phocéenne. Le naturalisme domine et laisse passer l’émotion discrète, qui raconte le partage et l’empathie, face à la séparation, à l’incarcération, à l’illettrisme et au Sida.
Générique
Production Mandala Productions
Scénario Jean-Benoît Terral, Mario Fanfani Musique Véronique Fiszman Interprétation Fatiha Cheriguene, Jean-Pierre Bacri