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Les joies sauvages
En deux mots
Un détournement, une réappropriation des images, pour un récit absurde et poétique. Une vraie curiosité.
Synopsis
Bonnie Manay, chercheuse du futur, enquête sur cette créature non domestiquée et dangereuse : la joie sauvage.
Pour aller plus loin
Le titre, déjà. Invitation au jeu de mots, Les joies sauvages évoque son pendant volatile, les oies sauvages, qui ont eu droit à leur chanson grâce à Michel Delpech, tout comme à un film de mercenaires britanniques éponyme avec Richard Burton dans les années 1970 ! Mais revenons à nos moutons, avec ce film de montage étonnant, et très singulier. Le jeu de mots met sur la piste du détournement.
Un détournement qui est justement le cœur de cette œuvre puzzle, à la construction savante. La réalisatrice Aurélie Bonamy est partie d’archives en noir et blanc du Fonds Image Est. Avec comme prétexte narratif le journal de bord d’une biologiste, docteure en sciences cognitives, en pleine expédition de recherche sur la joie sauvage, le film est donc rythmé par une voix-off qui égrène ses observations.
Le sens des images et des scènes de vie de familles, individus, adultes et enfants, devient l’objet d’une interprétation farfelue, au gré du commentaire audio. L’humour fait mouche le long de ce faux documentaire. La fantaisie naît en effet de la soi-disant expérience scientifique et anthropologique, et de la visée d’empêchement de la réintroduction de la joie sauvage dans l’écosystème. Il fallait y penser !
Générique
Production La pellicule ensorcelée