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Duku Spacemarines
En deux mots
Un “pitch” virtuose et plein d'ironie, extrêmement réjouissant.
Synopsis
C’est l’histoire d’un Chinois qui pirate le système capitaliste américain, d’un combat de tchèques, de poules, d’apocalypse.
Pour aller plus loin
Duku Spacemarines témoigne avant tout d’une stupéfiante virtuosité, différentes techniques étant sollicitées dans cet étonnant film court jouant avec le “tout est possible” permis par le numérique, notamment dans les blockbusters hollywoodiens. On passe ainsi peu à peu et fort habilement d’un dessin ébauché – représentant un prétendu hacker chinois ! – à une scène de film catastrophe dans une cité frappée par un séisme, puis par une météorite digne de Deep Impact.
Le scénario épouse un “pitch” que l’un des coréalisateurs semble soumettre à ses collègues et ne recule devant aucun développement délirant. Le changement de registres visuels est rapide, avec des moments de bravoure comme dans ce supermarché dont les produits sortent d’eux-mêmes des rayons. Et au bout du compte, la possible impression potache qu’aurait pu inspirer la démarche révèle une véritable ironie sur le cinéma prémâché et faisant souvent passer toutes les vessies pour des lanternes. Ce qui n’est pas le cas, évidemment, des noms ronflants plaisamment convoqués au générique de fin ! Quoique…
Générique
Production La mécanique du plastique
Scénario Nicolas Liautaud, Alice Suret-Canale, Hugo Paquin Musique Nicolas Liautaud, Alice Suret-Canale Interprétation Robert Hospyan, Laure Maloisel, Amandine Klep, Camille Chloé, Liam Engle