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Coffin
En deux mots
Un sens certain de la densité et de la promiscuité pour ce film documenté et joyeusement métaphorique. Une vraie réussite !
Synopsis
Un homme rentre à la maison et veut se coucher. Un tas de colocataires bruyant. Une ville surpeuplée au sud de la Chine.
Pour aller plus loin
Yuanquin Cai, Nathan Crabot, Houzhi Huang, Mikolaj Janiw, Mandimby Lebon et Théo Tran Ngoc sont les six esprits inventifs qui ont imaginé et réalisé cette œuvre courte collectivement. Étudiants à la fameuse école française d’animation des Gobelins, ils ont travaillé sur ordinateur en misant à la fois sur la 2D et la 3D, pour créer un monde où l’exiguïté invite à la fantasmagorie et à l’imaginaire.
Le titre annonce la couleur, avec ce mot anglais signifiant “cercueil”. Il décrit le lieu qui sert de décor unique à l’action : une chambre de colocation, où les cabines superposées accueillent différents hommes, au gré de leurs horaires de vie. Centré sur l’un d’eux, le film joue la carte du fantasmagorique, au gré des sensations ressenties par l’agression des bruits et des dérangements successifs.
Coffin raconte aussi la surpopulation en Chine, via cet habitat exigu de la jungle urbaine d’une ville du sud du pays. Les destins cohabitent dans la promiscuité sans intimité, pour cause de course au travail et à la survie citadine. Le sentiment d’asphyxie est contrebalancé par la science du détail. Chaque élément du décor raconte un pan d’existence de ce dortoir atemporel, où l’espoir sommeille néanmoins.
Générique
Production Gobelins, l’école de l’image
Scénario Théo Tran Ngoc, Mandimby Lebon, Mikolaj Janiw