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En deux mots

Inconscient et surmenage ne font pas bon ménage... Une illustration du chaos avant la possible plénitude retrouvée. À voir !

Synopsis

June est une jeune architecte de 25 ans. Elle sort tout juste de l’école, mais croule déjà sous les projets. Elle travaille d’arrache-pied et fait des heures sup’ lorsqu’une fuite dans son appartement prend des proportions démesurées. June se retrouve alors à lutter contre son propre surmenage, tentant de sauver son travail sans considération pour sa santé mentale. Elle sombre dans l’angoisse mais décide enfin de lâcher prise et de se recentrer sur ce qui est le plus important : elle et son bien-être.

Pour aller plus loin

Voici une nouvelle production tout juste sortie de l’école internationale du cinéma d’animation arlésienne Mopa. Le film est signé d’un quintet en pleine forme : Joanna Charpentier, Juliette Costes, Mélanie Hyvert, Lisa Perez et Victoria Ward. Parabole sur leur statut de jeunes diplômés, l’aventure décrit l’enfer psychologique d’une jeune architecte fraîchement sortie d’école.

L’animation joue du bleu. Elle décline les tons aquatiques, froids et variés, depuis la chevelure de June, rappelant le personnage de la bande dessinée La femme piège d’Enki Bilal, ou celui de Léa Seydoux dans La vie d’Adèle d’Abdellatif Kechiche. L’eau coule, suinte, déborde, remplit, recouvre, étouffe. De la pluie à l’inondation totale, les flots transmettent une angoisse profonde et asphyxiante.

Belle idée de passer de la peur à l’harmonie retrouvée, du gobelet à l’océan sous-marin, en position fœtale. Le film se clôt sur une plante verte défraîchie, qui a soudain retrouvé de sa superbe. L’épanouissement est toujours possible. Après la pluie, vient le beau temps. Rien n’est fichu, mais tout reste possible. Comme l’héroïne rassérénée, le public peut enfin respirer…