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La Marche de Paris à Brest
En deux mots
Marchant sur les traces d'Oskar Fischinger, ce film au charme fou nous entraîne sur les départementales de l'Ouest, jusqu'à Brest.
Synopsis
En 1927, le cinéaste Oskar Fischinger parcourut pendant trois semaines les routes secondaires entre Munich et Berlin, filmant image par image les gens qu’il rencontrait sur le chemin et les lieux qu’il traversait. En 2020, j’ai reproduit ce geste au cours d’une marche d’un mois entre Paris et Brest.
Pour aller plus loin
Vincent Le Port a filmé ce court métrage épatant entre les deux confinements de 2020, après avoir réalisé son premier long métrage Bruno Reidal, confession d'un meurtrier découvert à la 60e Semaine de la critique en 2021 (et distribué en salles à partir du 23 mars 2022). C’est donc au début de l’automne, entre le 7 octobre et le 5 novembre 2020 précisément, qu’il a parcouru avec une caméra une partie de la France du nord-ouest, de la capitale à la pointe bretonne.
C’est un projet unique, singulier et réjouissant. Le cinéaste, toujours à l’œuvre sur des envies décalées, a décidé en effet de rendre hommage à un pionnier, en faisant lui aussi un chemin filmé entre deux villes de son pays, comme le réalisateur allemand Oskar Fischinger le fit à pied en 1927. Le court en question, d’une durée de trois minutes, s’intitulait München-Berlin Wanderung, littéralement “Randonnée Munich-Berlin”, et fait partie de l’abondante filmographie de cet auteur germanique largement méconnu.
Le résultat n’a donc rien à voir avec le Paris-Brest, cette fameuse pâtisserie française, mais s’avère être un passionnant enchaînement d’instantanés en plans fixes, en mode muet et noir et blanc. Visages, villages, routes, chemins, nature, végétaux, animaux, ciel, terre, eau, feu, clochers, immeubles, éoliennes, rails, ponts défilent, jusqu’à l’océan final. Un pan de notre monde évoqué en six minutes, au son d’une musique ritournelle discrète et obsédante signée Mind Over Mirrors : Restore & Slip.
Générique
Production Stank