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Je vais là-bas aussi
En deux mots
Une rencontre pleine d'humanité dans ce film sans dialogue qui nous emmène là-bas, près des nuages et des frontières...
Synopsis
Un homme et ses chiens traversent la montagne. Arrivés sur les hauteurs d’un plateau, ils font escale dans un refuge. Durant la nuit, d’autres hommes viendront s’y abriter.
Pour aller plus loin
Les traversées qui sont au cœur des déplacements de population nourrissent de nombreuses fictions. Ici, la montagne enneigée sert de décor au périple humain que trois migrants empruntent, en gagnant au petit matin un refuge à flanc de montagne. Le réalisateur a choisi les reliefs alpins de l’Isère pour tourner ce court métrage humaniste, éloge taiseux de la fraternité. Une fresque à l’os et protégée par les nappes blanches.
Les craquements du plancher en bois, des bûches dans le poêle, les crissements des pas sur la neige, les glissements des sacs, les aboiements des chiens, le souffle du vent, les déglutitions des boissons chaudes : chaque son importe. Autant de détails qui racontent la rudesse du climat saisonnier et la simplicité de la situation. Le jour et la nuit s’enchaînent, et l’aîné des autochtones veille sur les plus jeunes, encore sans visage, car toujours alités.
Antoine Cuevas contourne le sensationnel de la course-poursuite et de l’altercation avec la police. Seule une voiture de patrouille, au loin, évoque la menace du contrôle. Un geste de salut à distance suffit à clore l’éventuel contrôle.
Le film peut ainsi jouer la carte de la fresque filmée en scope et construite par chapitres. Un beau récit sur l’altruisme, ponctué d’une seule phrase prononcée : celle du titre.
Générique
Production G.R.E.C.
Scénario Antoine Cuevas Interprétation Alain Manac’h, Youssou Sow Diop