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I Gotta Look Good for the Apocalypse
En deux mots
Un film qui confronte le virtuel et la réalité...
Ce virtuel serait-il plus supportable que nos réalités ?
Synopsis
Mars 2020, la planète s'enferme. Notre monde se vide de sa substance et des formes de vies numériques se multiplient, à l'instar de ces couples qui se réunissent dans un univers virtuel. Et si la crise n'était pas la pandémie, mais la déréalisation de nos vies ?
Pour aller plus loin
Le Turc Ayce Kartal est un réalisateur de films d’animation à l’esprit inventif et à l’univers esthétique fascinant. Son dernier opus ne déroge pas à la règle. Il tend un miroir vertigineux à notre époque et à notre monde. La pandémie mondiale de Covid-19 et ses répercussions existentielles nourrissent en effet cette parabole foisonnante, dont la vision est troublante par son actualité.
Le projet au résultat incroyable est décrit durant son générique final : “Les dialogues et les peintures animées de ce film reproduisent des contenus trouvés en ligne. Les séquences de jeu en réalité virtuelle proviennent directement d’internet.” L’impact réaliste de cette part documentaire est d’autant plus frappant qu’il est transcendé par un éblouissant travail d’animation peinte.
L’aspect tremblé des images restitue la vulnérabilité et le souffle de l’humanité toute entière. Les sentiments se mêlent sur l’écran et dans la perception qu’en a le public. Quant à la fin de l’œuvre, elle résonne aussi avec l’ironie qu’apporte l’utilisation du standard That’s Life, immortalisé par Frank Sinatra dans les années 1960. Définitivement, une fresque hautement ambitieuse.
Générique
Production Les Valseurs
Scénario Ayce Kartal