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The Soloists
En deux mots
Une mise en scène éblouissante, pour un appel à la tolérance.
Notre coup de cœur de novembre...
Synopsis
Dans un petit village régi par des lois ridicules, trois sœurs chanteuses et leur chien répètent pour le festival annuel d'automne. Mais un événement inattendu va bouleverser leurs plans.
Pour aller plus loin
Mehrnaz Abdollahinia, Razahk Issaka, Celeste Jamneck, Yi Liu et Feben Elias Woldehawariat sont les cinq cinéastes en herbe aux manettes de ce court métrage d’animation tout droit sorti des Gobelins, l’école de l’image parisienne, en 2021. Réalisé en 3D par ordinateur, il travaille avec précision les volumes, les éclairages, les couleurs, pour raconter la résistance à l’obscurantisme.
Film engagé, le récit s’ouvre sur une déclinaison des nombreuses interdictions dont les femmes sont victimes dans le monde. Ils se termine sur une citation : “Le seul moyen d’affronter un monde sans liberté est de devenir si absolument libre qu’on fasse de sa propre existence un acte de révolte.” Elle est extraite de L’homme révolté d’Albert Camus.
Au moment où les femmes iraniennes se lèvent, cheveux au vent, ce film résonne fort. Les trois héroïnes chanteuses affrontent le monde et le patriarcat insensé, en osant pousser leur voix, faire du vélo ou posséder un chien. Elles finissent par faire de la triplette en enlevant une couche de vêtements au fur et à mesure de l’avancée et au fil des décors changeants. Liberté toute !
Générique
Production Gobelins, l’école de l’image
Scénario Mehrnaz Abdollahinia, Razahk Issaka, Céleste Jamneck